“Coaching ou thérapie ?”, la question est récurrente. Pour clarifier, voici quelques éléments de réponse.
Le terme de coaching vient du sport, il a été ensuite introduit dans le monde de l’entreprise par John Whitmore, puis a été généralisé au développement personnel (ce qu’on appelle le “life coaching”, auquel s’ajoutent toutes les spécialisations comme le love coaching, le coaching parental, le coaching déco, etc). Le but du coaching est de développer les capacités, les potentiels et les
performances d’une personne qui a déjà une bonne
estime de soi : c’est un accompagnement vers un
développement. On ne s’attarde pas sur le passé (même si parfois le processus répare certaines blessures), au contraire on laisse émerger le sens
par rapport au futur. Le but n'est pas de trouver des solutions mais de créer une ouverture. Sortir de la dichotomie “problème-solution” pour ouvrir. Ouvrir sur une nouvelle énergie, sur un nouveau cycle, sur une nouvelle identité…
La thérapie est destinée à des personnes qui ont besoin qu’on prennent soin d’elles. En thérapie, on s’attache au sens par rapport au passé, ce qui s’accompagne de régressions. Le processus consiste à revenir à l’enfant, et le transfert (ce que la personne projette sur son thérapeute) est utilisé pour voir quels étaient les besoins de cet enfant en relation avec ses parents.
Est-ce plus clair ?
Deux
initiateurs de la psychologie humaniste, qui font référence aux
“potentialités” :
– Carl Rogers (écoute empathique,
authenticité et non-jugement)
– Abraham Maslow (la motivation par la hiérarchie des besoins)
Commentaires
Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.