Non, non, non… La facilitation graphique n’est pas une illustration pour faire joli, ni une œuvre d’art. Elle est l’expression vivante et vibrante de l’émergence d’un processus d’innovation et de création se traduisant par des questions, des émotions, des ressentis, des interconnexions, des symboles, des visions… Ce qui ressort de ces captures est de l’ordre du vivant : ni parfait, ni complètement maîtrisé. Le but n’est pas de faire un joli dessin, mais de mettre en lumière là où il y a de la vitalité et de la créativité. La beauté résulte de l’énergie qui y est traduite.
Ne pas avoir peur du chaos : “Je perds mes repères… Ah ! Super !”
Quand je dessine, je suis debout et en mouvement. L’écoute active et sensorielle que j’ai développé dans ma pratique de coach* me permet de saisir les intonations, émotions et moments marquants que je traduis de façon imaginée. Les mots prennent ainsi une consistance toute particulière et participent au schéma global. Je note en particulier les paroles en l’air ou les choses dites en passant. Car les mots échappés de la pensée, les images ou symboles utilisés de façon inconsciente, sont souvent plus colorés et ont davantage d’impact et de saveur que le discours rationnel ou consensuel. C’est dans ces spontanés que se trouve la sève des élans et idées qui ont de la valeur.
*J’ai été formée à la psychosynthèse, une pratique qui permet d’être, d’interagir et d’influer sur le monde, fondée par Roberto Assagioli, qui se définissait lui-même comme un co-créateur et qui a écrit : “La psychosynthèse est une déclaration d’interdépendance”. Le but de la psychosythèse est de remettre l’homme et la collectivité dans le chemin de son évolution et accomplissement. Lire la suite ici
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