Si on ne limite pas la sexualité à une fonction reproductive (qui est pourtant la principale représentation inconsciente chez la majorité des gens), la sexualité est aussi un mode relationnel que nous construisons et développons dans la rencontre avec l’autre, dans le rapport avec autrui (bien ou mal, réel ou imaginaire…). C’est une façon d’être au monde. On peut dire qu’être humain, c’est être auteur et acteur de sa sexualité.
La sexualité est donc plurielle. Une de ses manifestations, appelée “sexualité de récréation” par le psychiatre et professeur Nhi Barte, met l’accent sur la sexualité comme espace pour se “re-créer”. Son but est le plaisir. Un modèle érotique polymorphe, où toutes les variations de formes, de postures et de partenaires consentants sont possibles, qui a pour seules limites celles fixées par la société, dans le cadre de la loi. Bonne nouvelle, elle n’est pas limitée dans le temps, elle dure toute une vie, de la naissance jusqu’à la la mort.
Et parler de sexualité récréative dans cette note, c’est toucher à la vie et ranimer l’énergie sexuelle/vitale.